23/02/2025 ssofidelis.substack.com  7min #269679

 La Résistance remet six otages israéliens à la Croix-Rouge en échange de 602 Palestiniens

« Violation flagrante des accords » : le Hamas dénonce le retard d'Israël à libérer 602 otages palestiniens

Par  Quds News Network, le 22 février 2025

Suivi par ★ Israël joue un "sale petit jeu" pour saboter l'accord de cessez-le-feu à Gaza, 23 février 2025

Gaza - Le Hamas a condamné Israël pour avoir retardé la libération de 602 détenus palestiniens dans le cadre du septième lot de l'accord d'échange de prisonniers prévu dans la première phase de l'accord de cessez-le-feu. Le Hamas a qualifié ce retard de "violation flagrante de l'accord de cessez-le-feu".

Le porte-parole du Hamas, Abdul Latif Al-Qanou, a déclaré samedi dans un communiqué :

"Le fait qu'Israël n'ait pas libéré le septième groupe de détenus palestiniens dans le cadre de l'accord d'échange à la date convenue représente une violation flagrante de l'accord.

"Alors que le Hamas a répondu aux efforts des médiateurs pour assurer le succès de ces échanges, le criminel de guerre Netanyahu continue de tergiverser.

"Nous appelons les médiateurs et les garants de l'accord à faire pression sur l'occupant pour qu'il respecte l'accord et mette en œuvre ses dispositions sans tergiverser".

Le retard d'Israël

Les autorités d'occupation israéliennes ont retardé la libération de 602 détenus palestiniens, qui devaient faire partie du septième lot de l'accord d'échange de prisonniers.

Les médias israéliens ont rapporté que la libération de centaines de détenus palestiniens prévue samedi a été reportée, dans l'attente d'une décision du gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Netanyahu "tiendra une consultation sur la sécurité ce soir", a déclaré un responsable israélien sous couvert d'anonymat, une deuxième source ajoutant que

"concernant le report dans la libération des terroristes, une fois la consultation sur la sécurité conclue, une décision sera prise concernant les prochaines étapes"

de l'accord de cessez-le-feu à Gaza.

Citant l'administration pénitentiaire israélienne (IPS), le quotidien Israel Hayom a rapporté que les dirigeants politiques n'ont pas encore donné d'instructions pour la libération des détenus palestiniens concernés.

Le Palestinian Detainees' Media Office a accusé Israël de retarder la libération, déclarant :

"On peut parler de retard et de dérives de la part de l'occupant en ce qui concerne la libération des détenus".

Nahed Al-Fakhouri, un responsable du bureau, a déclaré dans un communiqué :

"L'occupation a agressé les détenus avant leur libération et tente de manipuler certains noms des détenus devant être libérés".

M. Al-Fakhouri a également confirmé que le Hamas est prêt à libérer tous les prisonniers israéliens en échange de la libération de tous les détenus palestiniens.

Plus tôt dans la journée de samedi, la Résistance palestinienne à Gaza a libéré six prisonniers israéliens dans le cadre du septième lot. En échange, Israël devait libérer 602 détenus palestiniens, dont 445 enlevés à Gaza lors de l'assaut.

 qudsnen.co

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Israël joue un "sale petit jeu" pour saboter l'accord de cessez-le-feu à Gaza

Par  Quds News Network, le 23 février 2025

Gaza - Le Hamas a accusé le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu de saboter l'accord de cessez-le-feu à Gaza, affirmant qu'Israël ne participe pas aux négociations pour la deuxième phase de l'accord qui doit prendre fin le 1er mars, ajoutant que le groupe est prêt à abandonner son rôle de gouvernance à Gaza.

Les "sales coups" de Netanyahu

"Nous pensons que, là encore, il s'agit d'un stratagème du gouvernement de droite pour saboter et saper l'accord et faire passer le message qu'il est prêt à reprendre la guerre",

a déclaré samedi à Al Jazeera Basem Naim, membre éminent du bureau politique du Hamas.

Les détails des deuxième et troisième phases de l'accord, bien qu'ils soient censés avoir été approuvés sur le principe, devaient être négociés au cours de la première phase de six semaines, qui a vu la libération d'otages israéliens en échange d'otages palestiniens, le retrait partiel des forces israéliennes de Gaza et l'acheminement - également partiel - de l'aide humanitaire dans l'enclave assiégée. Selon l'accord conclu le 19 janvier, la deuxième phase, si elle est finalisée, verrait la libération de tous les prisonniers israéliens et un cessez-le-feu permanent.

M. Naim a déclaré que le groupe palestinien qui gouverne Gaza reste attaché à l'accord et a respecté ses obligations conformément à celui-ci.

M. Netanyahu a menacé de reprendre l'assaut sur Gaza et a déclaré qu'il est "déterminé" à mettre en œuvre une proposition américaine de "prendre le contrôle" de l'enclave et d'en expulser les résidents palestiniens.

Il a déclaré à plusieurs reprises qu'il s'engage à atteindre les objectifs de la guerre à Gaza, notamment la destruction des capacités militaires et gouvernementales du Hamas. Son cabinet doit également encore se prononcer sur les conditions de la première phase de l'accord de trêve à Gaza pour passer à la deuxième phase.

Violations israéliennes

Selon M. Naim, Israël a violé les termes de l'accord.

"Plus de 100 Palestiniens ont été tués au cours de la première phase, une grande partie de l'aide humanitaire convenue n'a pas été autorisée à entrer à Gaza et le retrait du couloir de Netzarim [la zone militarisée qui divise Gaza en nord et sud] a été reporté", a déclaré Naim.

Dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, Israël a accepté d'autoriser l'entrée à Gaza de 60 000 maisons mobiles et de 200 000 tentes, mais cette exigence  n'a pas été satisfaite. Plus de 90 % des 2,4 millions de Palestiniens de Gaza ont été déplacés et de larges pans de l'enclave ont été rasés.

Israël a tué plus de 48 319 Palestiniens depuis son offensive du 7 octobre 2023. Le bureau des Médias du gouvernement à Gaza affirme que plus de 13 000 personnes disparues sous les décombres sont présumées mortes.

Plus récemment, Israël a  suspendu la libération de 602 détenus palestiniens dans le cadre du septième échange de prisonniers prévu par la première phase de l'accord de cessez-le-feu, accusant le Hamas d'avoir violé le cessez-le-feu, bien que ce dernier ait remis six prisonniers israéliens plus tôt dans la journée de samedi.

Le Hamas a  rejeté les accusations d'Israël concernant de prétendues "cérémonies humiliantes", déclarant au contraire que ces actions "reflètent le traitement digne et humain" des prisonniers.

Dans un communiqué de presse publié dimanche, Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le groupe

"condamne fermement la décision de l'occupation de retarder la libération des détenus palestiniens. Cette décision révèle une fois de plus les manipulations de l'occupant et son incapacité à honorer ses engagements.

"L'affirmation de l'occupation selon laquelle "les cérémonies de remise sont humiliantes" est une accusation sans fondement et un prétexte fallacieux visant à se soustraire à ses obligations en vertu de l'accord".

"Les cérémonies de transfert des prisonniers ne constitue en aucun cas une insulte, mais reflète plutôt le traitement digne et humain qui leur est réservé.

"La véritable humiliation s'exerce sur nos détenus pendant le processus de libération : torture, passages à tabac et dégradation intentionnelle jusqu'à la dernière minute".

Gouvernance de Gaza

M. Naim a déclaré samedi que son groupe est prêt à abandonner son rôle de gouvernance à Gaza.

"Nous avons déclaré à plusieurs reprises, avant même le 7 octobre [2023], que nous sommes prêts à renoncer immédiatement à notre position de gouvernance dans la bande de Gaza, et à permettre la formation d'un gouvernement d'unité palestinien, d'un gouvernement technocratique ou de toute autre alternative consensuelle palestinienne qui sera retenue".

M. Naim a déclaré que le groupe accueille favorablement la proposition égyptienne de former un comité chargé de gouverner tous les aspects de la vie à Gaza en coordination avec le gouvernement de l'Autorité palestinienne à Ramallah.

Le responsable a ajouté que le Hamas a été fondé en tant que mouvement national de résistance palestinien avec des objectifs clairs, notamment

"mettre fin à l'occupation, atteindre les objectifs palestiniens véritables et les aspirations nationales à un État, à l'autodétermination et au droit au retour.

"Nous poursuivrons notre lutte avec toutes les autres factions et l'ensemble de notre peuple pour atteindre ces objectifs par tous les moyens, y compris politiques et diplomatiques, ainsi que par la résistance armée. Mais pour gérer la vie quotidienne des Palestiniens, comme la santé, l'éducation et les affaires sociales, nous sommes prêts à laisser place à une solution consensuelle".

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